Archives de mars, 2012

D’un problème à l’étude a priori d’une situation didactique 1982

Vendredi, 30 mars 2012 | 13 573 vus
Résumé : L’ingénierie didactique, telle qu’elle était conçue en 1982 dans le cadre de la théorie des situations. Une première partie (39-51) consiste en une courte introduction de la terminologie de l’époque : concept de situation,  modélisation, situation-problème,  situation quasi isolée (aujourd’hui situation mathématique), modélisation de l’élève et du sens de ses activités, illustrée d’un exemple de préparation d’une séquence d’enseignement et d’analyse de son déroulement et des résultats attendus. L’énoncé banal est réinterprété de façon à faire apparaître les diverses variables de la situation envisagée, à identifier les procédures et à calculer leurs propriétés ergonomiques et leurs domaines de meilleure efficacité.  La deuxième partie (51-60) est une étude des modèles implicites d’action et de leur rôle mathématique et heuristique entre la résolution d’une situation et l’apprentissage d’un concept. Ce texte marque une étape importante dans la mise au point du vocabulaire, encore hésitant, de la TSD, et ses méthodes  d’études déjà bien développées. Lire la suite

Le rôle du maître et l’institutionnalisation 1984

Vendredi, 30 mars 2012 | 14 141 vus
Résumé : La première partie est un rappel rapide de l’objet des types de « situations didactiques » étudiés à l’époque dans le cadre de l’hypothèse constructiviste : Le professeur se borne à proposer des  situations favorables à l’élaboration, par les élèves, de modèles d’action, de systèmes de formulation et de preuves. Elle évoque le problème rencontré au cours de nos expériences : un professeur refusait de poursuivre l’expérimentation s’il ne pouvait pas insérer certaines activités. L’observation de ce qu’il faisait nous à conduit à comprendre la nécessité de la reconnaissance des avancées, et de leur mise en une perspective acceptable pour les élèves. N’utiliser que des situations mathématiques, sans phases d’institutionnalisation, ne peut pas aboutir à un apprentissage. La deuxième partie expose les quatre paradoxes qui justifient cette déclaration : a) la nouveauté de sa propre pensée ne peut pas être reconnue spontanément, b) Le professeur ne peut pas enseigner les indices de l’apprentissage qu’il vise c) La connaissance de sa connaissance est une mise en scène qui obéit au paradoxe de Diderot d) L’adaptation individuelle au connu n’offre qu’une faible adaptation à l’inconnu, la culture est la meilleure garantie, elle ne peut pas être générée par l’individu isolé Lire la suite