Le rôle du maître et l’institutionnalisation 1984
Résumé :
La première partie est un rappel rapide de l’objet des types de « situations didactiques » étudiés à l’époque dans le cadre de l’hypothèse constructiviste : Le professeur se borne à proposer des situations favorables à l’élaboration, par les élèves, de modèles d’action, de systèmes de formulation et de preuves. Elle évoque le problème rencontré au cours de nos expériences : un professeur refusait de poursuivre l’expérimentation s’il ne pouvait pas insérer certaines activités. L’observation de ce qu’il faisait nous à conduit à comprendre la nécessité de la reconnaissance des avancées, et de leur mise en une perspective acceptable pour les élèves. N’utiliser que des situations mathématiques, sans phases d’institutionnalisation, ne peut pas aboutir à un apprentissage. La deuxième partie expose les quatre paradoxes qui justifient cette déclaration : a) la nouveauté de sa propre pensée ne peut pas être reconnue spontanément, b) Le professeur ne peut pas enseigner les indices de l’apprentissage qu’il vise c) La connaissance de sa connaissance est une mise en scène qui obéit au paradoxe de Diderot d) L’adaptation individuelle au connu n’offre qu’une faible adaptation à l’inconnu, la culture est la meilleure garantie, elle ne peut pas être générée par l’individu isolé Lire la suite