Représentations et didactique du sens de la division (1988)

Vendredi, 8 mars 2013 | 7 593 vus
Résumé : Ce texte n’est pas un article classique présentant les résultats terminaux d’une recherche. Il est au contraire la photographie d’une coupe, à un instant donné, du faisceau de questions et d’activités parallèles qui interagissent pour produire des résultats dans chacune de ses fibres : -        évocations des organismes, des ambitions, des bases théoriques et méthodologiques mobilisés ; -        interrogation préalable sur les rapports entre compréhension et savoir, forme et contenu dans les approches didactiques de l’époque, obstacles et paradoxes ; -        raisons du choix de l’objet de la recherche, « le sens de la division » ; ses méthodes et son organisation ; -        recherche de situations fondamentales et de leurs variables pertinentes en particulier, leurs variables mathématiques ; -        exemple d’une modélisation préparant une étude expérimentale de l’effet de la variable de dimension 2  « taille des nombres », sur les erreurs de calcul (le traitement devait s’effectuer à partir des résultats d’enquêtes en cours ; -        organisation de l’expérimentation en cours et d’un curriculum, destinés à opposer une alternative aux procédés habituels. Ce texte ne fait pas allusion aux recherches sur ce sujet commencées quelques quinze ans auparavant, vraisemblablement parce que leur matière était empruntée à plusieurs DEA et thèses en cours (Mopondi, Banwitiya).  Il évoque seulement quelques unes de leurs conditions. Lire la suite

Dossier n° 12 : La division euclidienne (1970-77)

Vendredi, 14 décembre 2012 | 11 401 vus
« Si un homme peut diviser, tout le reste sera facile parce que tout le reste est impliqué dedans » déclarait Pacioli au 15ième siècle comme le rappelle David Block[1]. Cette opération multiforme et omniprésente est aujourd’hui indispensable dans de nombreux secteurs professionnels et c’est seulement à ce tire qu’elle a pu être aujourd’hui être considérée comme élémentaire. Ce n’était pas le cas au 18ième siècle où D’Alembert pouvait l’apprendre tardivement (3 ans avant son entrée à l’Académie si ma mémoire est bonne). Il est vrai que la notion a encore évolué. Mais le concept de « division » reste aujourd’hui toujours aussi fondamental dans tous les secteurs des mathématiques de la scolarité la plus longue, et chacun de ces secteurs dévoile à son propos des aspects nouveaux. A fur et à mesure de la construction de nouvelles structures, naturels, rationnels,  réels, complexes, quaternions,…, matrices, p-addiques… la question de l’inversion de certaines opérations fait apparaître des opérations nouvelles aux propriétés différentes, que l’on appelle néanmoins « division ». Ces habitudes économisent du vocabulaire, mais pour les élèves elles provoquent des obstacles didactiques difficiles à surmonter. Les connaissances des élèves sur ce concept ne cessent de s’enrichir tout au long de la scolarité. S’il est jugé commode de conserver une même appellation, « la » division change fréquemment de significations, elle est constamment à redéfinir, ce qui rend son enseignement complexe. De nombreuses études didactiques ont exploré la multiplicité des opérations et des conceptions. Les notes publiées dans ce dossier témoignent de nos efforts pour concevoir un processus - une véritable « aventure épistémologique » - qui suscite l’élucidation de ces difficultés par des rencontres victorieuses avec des situations appropriées. Lire la suite

La division euclidienne aux cours élémentaire et cours moyen (1972)

Vendredi, 26 octobre 2012 | 9 427 vus
Résumé : Ce texte vise un triple but : - présenter le projet d’une suite de leçons reproductible, puis décrire et commenter son déroulement effectif et ses effets ; - faire de cette « expérience » un exemple de « processus de mathématisation » c'est-à-dire une suite de situations qui font évoluer les connaissances mathématiques de l’élève plutôt que les juxtaposer,  et selon une « logique épistémologico-mathématique » de l’organisation des apprentissages plutôt que selon la « logique d’apprentissage » classique ; - illustrer une alternative à la révision classique de la division au CM1, celle-ci est centrée sur l’algorithme et ses applications et faire reconstruire, découvrir et comprendre l’algorithme de la division appris différemment au Cours élémentaire. La présentation successive de divers jeux de Nim que les élèves peuvent résoudre et démontrer, les conduit à construire un algorithme « original » pour trouver le premier nombre de la suite gagnante. Ils ne s’aperçoivent qu’après coup qu’ils ont « redécouvert » l’algorithme de la division par la recherche du reste.  Ce petit curriculum comporte 9 leçons. Lire la suite

La division euclidienne (1972)

Vendredi, 5 octobre 2012 | 10 681 vus
Résumé Ce texte était destiné à des instituteurs maîtres d’applications, ou expérimentateurs. La première partie leur expose avec le « nouveau langage » des mathématiques ce qu’est la division euclidienne, qu’ils connaissent évidemment parfaitement, mais dans un autre langage. La deuxième partie présente une situation dont ces professeurs ne reconnaissent pas directement la nature mathématique, apparemment aussi éloignée de la présentation traditionnelle que de la définition formelle qu’ils devaient interpréter : « Qui dira 20 ? ». Lire la suite