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Mes apprentissages en didactique des probabilités et de la statistique 2008

Samedi 25 septembre 2010   

Ce texte raconte quelques Ă©pisodes de ma vie où les probabilitĂ©s, les statistiques et certains apprentissages ont jouĂ© un rĂ´le, et qui ont probablement influencĂ© mes recherches ultĂ©rieures. Ces souvenirs n’ont rien d’organisĂ© ni d’intentionnel. Ils paraĂ®tront oiseux aux lecteurs pressĂ©s de prendre connaissance de mĂ©thodes, de travaux et rĂ©sultats…

Mais dans un domaine nouveau comme celui de la didactique, les articles diffusĂ©s ne montrent presque rien des connaissances dont sont surgies celles qui ont Ă©tĂ© retenues, et bien peu des moyens qui ont permis de les choisir,  de les croire fondĂ©es, et un jour, bien plus tard, de les rĂ©diger. J’ai essayĂ© de prendre un peu de plaisir Ă  rassembler quelques souvenirs de ma pĂ©riode de libres cavalcades dans la culture mathĂ©matique et dans l’enseignement afin de chercher l’origine de l’Ă©cheveau de convictions qui m’ont guidĂ© par la suite. Peut-ĂŞtre certains y prendront ils plaisir aussi. 

Résumé
L’auteur évoque de façon décontractée un certain nombre d’épisodes de son enfance et de sa jeunesse qui ont influencé son approche des questions relatives au hasard et aux apprentissages : son aversion pour les jeux de hasard après avoir gagné de l’argent à une course hippique, ses leçons à ses élèves de douze à quatorze ans à propos d’une loterie de foire ou sur la comparaison de deux nouveaux à la course. Il fait une incursion dans le domaine de ses apprentissages  « sérieux » du calcul, du tambour ou du morse.
Cette promenade se poursuit et se concentre sur les questions qu’il se posait dans les années soixante, au moment où il termine ses études universitaires tout en préparant activement des réformes qui émeuvent toute la communauté mathématique et éducative. Il fait part de ses lignes de forces : les leçons non verbales, premières ébauches des situations d’action, axiomatique, non pas comme base d’un discours d’exposition mais comme structure des connaissances implicites, la distinction entre le signe et la chose base de la théorie des situations qui doivent favoriser les connaissances aussi bien que les savoirs, l’implicite que l’explicite, le supposé et le prouvé…  Il dévoile ici les bases d’un projet scientifique qui va l’occuper durant toute sa carrière. La suite est une histoire, une histoire des aides dont il bénéficie, une énumération des influences qu’il subit – de façon assez rétive-, des institutions qu’il créée ou contribue à créer… Toutes ces prémisses permettent de comprendre le rôle central que va jouer l’épistémologie des probabilités dans l’évolution de ses réflexions lorsqu’il aperçoit la faille de la théorie de Diénès. Il présente aussitôt ses conclusions et surtout son espoir, dans son manifeste: « Processus de mathématisation »[1] où émerge ce qui deviendra la théorie des situations mathématiques.

Mots clefs : Probabilités, hasard, calcul, réformes, épistémologie, connaissance, implicite.

Titre : Mes apprentissages en didactique des probabilités et de la statistique
Auteur : Guy Brousseau
Pages : 20
Date de rédaction : 2008
Texte non publié

Commentaire : La thĂ©orie des situations est faite de nombreuses autres fibres que l’auteur espère pouvoir exposer dans une suite annoncĂ©e…

Lire l’article Mes apprentissages en didactique des probabilitĂ©s et de la statistique (pdf)


[1] Republié dans ce même numéro 3 du site guy-brousseau.com, en septembre 2010